Je suis assis pendant de longs jours
Dans ce bureau, traînant mon regard
Dehors par la fenêtre. Je rêve d'elle
En robe d'été et des soirs de juillet.
Quelque part à distance, il y a des téléphones
Qui sonnent, des gens qui s'appliquent
Et travaillent dur. Alors en me doublant,
Elle défile avec son ébauche de sourire.
Viens, viens. J'attends là
Avec une lampe à incandescence sur la tête.
Illico, viens, viens. J'ai là
Une lampe à incandescence allumée sur la tête.
Parfois, je m'assoupis et je fais un rêve
Que je me trouve au travail et je me perds
Dans une rêverie où elle vient vers moi
Et me couvre de baisers.
Après, je reviens brusquement à la réalité
Et tout échoue dans sa propre impossibilité.
J'ouvre les yeux et je suis ici de mon heure.
Je m'endors à nouveau.
Viens, viens. J'attends là
Avec une lampe à incandescence sur la tête.
Illico, viens, viens. J'ai là
Une lampe à incandescence allumée sur la tête.
Quelque part à distance, il y a des téléphones
Qui sonnent. Quelque part, il y a des gens qui
Travaillent dur. On parle, on dit quelque chose
Et je me réveille.
Viens, viens. J'attends là
Avec une lampe à incandescence sur la tête.
Illico, viens, viens. J'ai là
Une lampe à incandescence allumée sur la tête.
Viens, viens. J'attends là
Avec une lampe à incandescence sur la tête.
Illico, viens, viens. J'ai là
Une lampe à incandescence allumée sur la tête.