Regardez comme ils vont :
Seigneurs depuis toujours.
Il est évident, à voir leur dos
Qu'ils n'ont jamais travaillé dur.
Regardez comme ils vont :
Ils sortent de la vieille caverne,
Mais avec de nouveaux visages
Pour continuer à mal gérer !
À présent, ils sont plus raffinés que leurs parents
Et ils se dissimulent derrière des diplômes de Harvard
Mais, s'ils arrivent au pouvoir :
Adieu Proust, adieu Brecht...
Regardez comme ils vont :
Ils sont l'Espagne de toujours ;
Celle des vieilles ténèbres
Qui sont en train de ressusciter...
Regardez comme ils vont :
Présomptueux et arrogants...
C'est l'adieu à la honte
pour les péchés de leur « papa ».
Pour être au pouvoir, ce qui les rend si « contents »,
Ils n'ont plus besoin de « pronunciamientos »1
Ils gagnent des sieges
Sans faire tonner les canons.
Et pendant ce temps, dans la Gangrène-union
Les Barons s'agitent :
Seigneur, si un fasciste suspendu derrière
S'obstine à causer du chagrin,
Nous les présenterons comme un parangon
De la démocratie.
Maintenant, vous pouvez voir de quels coups de bâtons
Ils nous remercient !
Ils portent des pantalons,
Et nous des culottes courtes ;
Ce sont les « toreadors »,
Et nous les cornes du taureau !
Et maintenant, que faire ? Où irons-nous ?
Nous n'avons plus de drapeaux !
Et, comment les gens vont-ils nous croire
Éh, nous faisons marche arrière... ?
(musique)
Regardez comme ils vont :
Néo-fascistes de toujours,
Néo-fascistes pour toujours...
Néo-fascistes de la globalisation !
Regardez comment nous fonctionnons :
En engraissant les gangsters,
En poussant au désastre
Jusqu'au jour où... Ah !
1. coup d'état militaire