Tu parlais d'oiseaux
Ce moment dans le grenier
Sur les vagues du couvre-lit
Tu paraissais jolie
J'étais effrayé par ta liberté
Et de ta poitrine agitante
Et quand je t'ai demandée de partir
Je ne pensais pas que tu m'obéirais
Et maintenant je t'entends dans chaque chanson
Et je renoncerais
A chacune de mes promesses
Et aux souhaits de la raison
Si tu étais encore,
Pour un instant, mienne
Et je renoncerais
Aux décisions sacrées,
Et à ces personnes aussi
Si tu étais encore,
Pour un instant, mienne
Tu étais un vent violent à l'étang
L'éclat de rires dans l'église
Un chemin très venteux
Et j'étais craintif dans mes pas
Et maintenant je te goûte dans chaque goutte de pluie
Et maintenant je te ressens dans chaque peau
Et je renoncerais...
Si les vents avaient crié
Où aurais-je trouvé un refuge
Et si l'eau avait déboulé
Dans quels yeux aurais-je regardés
Où es-tu, où tes jours t'ont-ils emportée
A quel dos t'attaques-tu
Si nos chemins étaient courbés
Parlerais-tu d'oiseaux
Encore, dans le grenier
Dans les vagues du couvre-lit
Ne serrions-nous pas jolis ?